Jeanine SERVILE nous a quittés ce matin, nous la savions malade depuis longtemps, mais elle ne laissait rien paraître, cette femme que j’ai côtoyé de longues années était une grande dame, avec un immense courage.

Elle savait que le mal était en elle… Elle ne l’a jamais laissé transparaitre, elle a gardé jusqu’à la fin le sourire qui lui allait si bien.

J’en ai pour preuve sa présence en janvier pour la course des organisateurs de courses qui s’était tenue aux Salles du Gardon ou nous l’avions retrouvé au bras de Michel son mari pour quelques pas de danse, alors que quelques jours plus tôt elle avait subit une chimio très difficile. Je me souviens des mots de certaines personnes à l’image de Marie Claude Albaladéjo de l’ACA qui m’avait dit ce jour là, « René Jeanine va mieux, elle est resplendissante ».  

Et c’est vrai qu’elle était resplendissante, heureuse de se retrouver au milieu de ses amis, car c’est de là qu’elle puisait une partie de son énergie, au contact de ceux qu’elle aimait.

Vous aviez besoin d’elle au secrétariat pour une course, et bien Jeanine répondait présente, et elle assumait son rôle sans jamais faillir, malgré des périodes très difficiles.

Nous étions quelques uns à savoir combien elle souffrait de son mal, mais jamais nous l’avons entendu se plaindre, oui Jeanine était une grande dame.

Le jour de son anniversaire pour ses soixante ans, il y a quelques mois, nous étions un petit groupe d’amis à lui avoir provoqué une émotion en nous présentant à l’heure de l’apéritif dans son appartement de la Grande Motte, ce jour là je l’ai vu pleurer, pleurer de joie de nous voir, mais pleurer aussi en nous avouant qu’elle avait envisagé à un moment qu’elle ne verrait jamais son entrée dans la soixantaine, puis ses larmes s’étaient transformées en sourire et nous avions passé une soirée exceptionnelle qui restera gravée dans la mémoire des présents.

C’est comme ça que nous aimions notre Jeanine, ouverte aux autres, belles et souriantes, c’est ce que nous retiendront d’elle.

A présent Jeanine s’en est allée, elle a laissé derrière elle Michel son mari, au côté de qui elle a passé de longues années de bonheur. En ce moment précis c’est à lui que je pense, c’est à lui que pense tout ceux qui l’aime car à présent il reste seule pour poursuivre son chemin, ses amis auront à cœur de le soutenir dans cette période très difficile.

Ou que tu sois Jeanine, avec Hélène nous t’embrassons, et nous embrassons également Michel.    

Dimanche 9 janvier, course des organisateurs de courses aux Salles du gardon

Jeanine et Michel 

LA GRANDE-MOTTE, CAVEIRAC, GARONS

Michel SERVILE, son époux ;
Marc et Marianne SERVILE et leurs enfants ;
Nathalie et Toussaint PAYRE et leurs enfants ;
les familles KHALIFA, MORENO, OTASSO, BULIARD
et leurs enfants
font part du rappel à Dieu de

Jeanine SERVILE

survenu à l'âge de 60 ans
munie des sacrements de l'Église

Les obsèques religieuses auront lieu le mardi 12 avril 2011, à 11 heures, en l'église de Garons, suivies de l'inhumation au cimetière du village.
La famille remercie toutes les personnes qui partagent sa peine.

« Je m'en vais vous préparer une place. »

Jean 14.1.6.