A présent que nous avons une idée de ce qu’il est par l’intermédiaire de son prénom, allons le retrouver au commencement de sa vie.
Georges est né le 27 janvier 1944, à Ollouiles, une petite ville provençale distante de quelques kilomètres de sa grande sœur Toulon et, de ce fait, de toutes les jolies plages du littoral Varois. L’olivier, la vigne et les fleurs composent le paysage du lieu ou Georges a vu le jour il y a plus de soixante ans.
Son père étant militaire, de ses souvenirs d’enfant, il y a des voyages avec la Tunisie ou il y vivra durant six ans, la Corse ou au coté de ses grands parents il demeurera pendant près de deux ans, puis Toulon et enfin Nîmes.
Plus tard il suivra les traces de son père en entrant dans la marine, il y passera 26 ans de sa vie. Au début basé à Toulon, il retournera ensuite en Corse, avant de se diriger vers Madagascar puis Georges terminera sa carrière militaire à Nîmes.
A son arrivée dans la capitale gardoise, ses supérieurs lui ont demandé de s’occuper du sport, il est très vite devenu membre du bureau du Club Sportif et Artistique de la Marine, avant d’en prendre la présidence, c’est à cette période que j’ai eu l’occasion de la rencontrer pour la première fois, c’était en 1977.
Le CSAM a été son premier club d’athlétisme, le Club organisait le traditionnel
Tour des Boulevards à Nîmes le 1er mai
Ces deux filles, Cathy et Pascale pratiquaient l’athlétisme, et c’est par leur intermédiaire qu’il connaîtra ses premières émotions de coureurs.
C’est à Avignon qu’il chaussera les baskets pour la première fois, alors qu’il n’était là, comme à l’habitude, que pour accompagner les jeunes athlètes de son club. Mais voilà ce jour là, une coalition quasi générale des jeunes adhérents du CSAM on contraint les accompagnateurs à participer à la compétition sans aucun entraînement, un moment qui reste gravé dans sa mémoire… Le pied était mis à l’étrier.
Par la suite tout va s’enchaîner très vite, après quelques séances d’entraînement il décidera de participer à sa première épreuve officielle, un pari un peu fou, les 50 kilomètres de Vergèze organisés par Robert ARMAND, le virus était inoculé.
Un an plus tard il remettra ça à Vergèze sur le bitume surchauffé de la Vaunage en Juillet, il gagnera sur son temps de référence de l’année précédente une heure, et quelques semaines plus tard, il s’alignera sur les 100 kilomètres de Millau accompagné par deux matelots de la Base de Garons il terminera en un peu plus de quatorze heures.
Petit clin d’œil à sa période passée sous l’uniforme
Nous le retrouvons ici à la Montée de l’Ermitage avec sa tenue et ses matelots….
Une fois la marine quittée, avec des amis du CSAM, il décidera de créer son propre club, très certainement son meilleur souvenir dans le milieu sportif, le Macadam Club Nîmois ou L’amitié, la convivialité, le respect de chacun étaient de règle.
De ces longues années passées à la tête du Macadam, il garde en lui le souvenir de ces déplacements amicaux lors des compétitions qu’elles se soient déroulées sur le Gard ou à l’extérieur des limites du département. Il garde également le souvenir de ces deux épreuves hors normes que le club avait organisées, un relais entre Nîmes et Paris une année, puis la suivante entre Nîmes et Strasbourg, l’ambiance était au rendez-vous.
Le club ne cessait de grandir, tout en gardant son côté amical, c’est alors que la ville de Nîmes confia au Macadam la co-organisation du semi marathon qui se déroule le 1er mai.
Une corde de plus à son arc, qui va tout naturellement le conduire au comité directeur de la commission départementale des courses hors stade du département du Gard.
Après le départ d’Alain SALERY, Georges s’installera à la présidence de la commission des courses gardoises, puis intégrera la commission régionale et deviendra ensuite officiel course sur route.
Comme si cela ne suffisait pas, Georges prend la responsabilité des officiels de la région et entre au bureau directeur de la Confédération française de la course à pied qui vient de voir le jour, une jeune association créée pour s’opposer à certaines décisions maladroites de la Fédération Française d’Athlétisme.
Comme vous le voyez, Georges ne peut rester inactif, il aime le contact avec ses semblables ce qui le conduit à prendre beaucoup de responsabilité, et une fois en place il va au bout de ses engagements.
Georges au côté de Gilbert et de Dominique à la CDCHS du Gard
Son aventure au sein du Macadam s’arrête en 2001, cette année là il est élus à la ville de Nîmes, ou il devient conseiller municipal délégué au mouvement associatif sportif, aux manifestations locales sportives et handisport, une responsabilité supplémentaire qui ne lui laisse que peu de temps libre.
C’est sous les couleurs d’Alès Cévennes Athlétisme que nous le retrouvons à présent, un club convivial qui a su l’accueillir, comme il se plait à dire, son départ de Nîmes il l’a longuement réfléchi, mais en tant qu’élu il ne souhaitait pas faire parti d’un club de la ville.