Cela fait déjà six mois que mon ami Jean-Luc est parti, comme on dit, pour un monde meilleur.
Il y a aussi six mois que je n’ai pas éprouvé le besoin ou l’envie de parler d’une chose ou d’une autre…
Cela fait maintenant un bon bout de temps que je suis dans le milieu de l’athlétisme et j’en ai vu et aussi beaucoup entendu (et des vertes et des pas mures…) !
Oui des vertes et des pas mûres! Parfois j’avale, parfois j’ai du mal je l’avoue, pourtant je devrais être blindé : « oui mais non !» (Comme dirait un célèbre technicien !).
Vous pensez : « oui bon çà va, accouche ! »
Allez j’y vais :
Que reste-t-il du travail remarquable de Jean-Luc de ces cinq dernières années ?
- Le Comité du Gard. Un point c’est tout !
- Et la Ligue me direz-vous ? Comme je suis très courageux je réponds : « joker ! »
Son riche contact m’a permis d’évoluer, mais aussi de radicaliser mes positions sur quelques points:
- je ne suis pas là pour être aimé, mais pour faire avancer le schmilblick
- je ne suis pas dans un monde idéal, mais dans un monde où l’individualisme prime
Ces derniers jours j’ai pu constater à quel point il ne faut pas se « prendre le choux » :
- L’ACA proposait un stage aux athlètes, pas un seul candidat ! J’ai connu une époque où le stage aurait été plein deux fois ! Trop gâtés par la vie…
- A la dernière Assemblée Générale du Comité du Gard le quorum a été atteint de justesse et seule une poignée de personnes avait daigné faire le déplacement. Parmi les candidats à Comité Directeur il y a un qui n’est pas venu, ne s’est même pas excusé et le plus fort, fût élu !
- Le Comité, il faut le dire, tient sur quelques rares personnes, qui y consacrent beaucoup (trop?) de temps, et, bien évidemment ils y a quelques uns qui restent au bord du chemin et « aboient » (les chiens aboient la caravane passe!), mais travaillent peu :
-chez les officiels, où quelques clubs attendent le bon vouloir… des autres.
-dans les commissions, lieu idéal du débat, de la proposition.
Heureusement, et c’est çà qui compte, que ce soit à l’ACA ou au Comité les choses avancent, et j’aurais plus à écrire à ce propos que sur ce que je viens d’écrire !
Oui je relève la tête et je me redis : « laisse pisser le mérinos »
Oui il faut absolument accepter que l’on ne fasse pas boire un âne qui n’a pas soif et… attendre qu’il ait soif ou qu’il en crève !!!