Avant les championnats du Languedoc j’avais posé une question à Bernard Brun pour la remise des prix aux championnats régionaux de cross country.
Récompense t’on les catégories V2, V3 et V4 ?
Après interrogation auprès de la ligue la réponse fût Oui.
Mais voilà ce oui était timide, car le jour de l’épreuve à Méjannes le Clap l’Officiel Fédéral annonce « il n’y a dans le règlement qu’une catégorie de vétéran, donc on ne récompense pas les V2, V3 et V4. »
Dans son règlement la FFA ne prévoit pas de récompenses pour ces catégories, alors que dans le même temps elle se glorifie d’organiser durant le championnat de France un critérium réservé à ces catégories qui est même appelé championnat de France des Vétérans (si, si, c’est sur les résultats)
Allez comprendre…
Dans le même ordre d’idée ou la logique n’est pas respectée, repartons sur ce national de cross à Laval.
Cela fait quelques années où il nous est dit « il faut faire dynamique et raccourcir la durée de vos épreuves »
Ok, c’est très bien.
C’est ainsi qu’aux Régionaux de cross depuis quelques années on nous invente des horaires « à la con » en Languedoc (je ne sais si ailleurs c’est pareil) ou pour aller toujours plus vite on fait des départs simultanés à ni plus rien comprendre.
Au France plutôt que d’abréger l’épreuve au contraire on nous impose un critérium des vétérans, puis à présent une course pour handicapés.
Attention je n’ai rien ni contre les vétérans, ni contre la fédération handisport mais quand on a des clubs qui traversent toute la France pour un rendez vous aussi important il faudrait être logique jusqu’au bout.
Résultats de cette cacophonie, des courses de vétérans faméliques indignes d’une épreuve de cette envergure.
Pour y aller pas besoin de qualification, tout le monde peu s’y inscrire.
Mais ou à t’on déjà vu ça ? On marche sur la tête, c’est du n’importe quoi !
Si vous regardez les résultats attention les yeux :
Dans la course des féminines en V2 et V3 elles étaient 23 !!! DEPLORABLE
Dans la course des V3 et V4 masculins ils étaient 61 c’est à PLEURER
7 vétérans 4 (dans quelques années j’ai toutes mes chances de rentrer dans les 10 premiers) et 54 V3…
En vétéran 2 masculins 149 !!! (Dors et déjà j’aurai pu rentrer dans les 150 premiers je ne mettrai pas ma main au feu de rentrer à cette place sur nos grandes courses départementales)
Quand on regarde les résultats de Caveirac nous aurions pu faire un championnat de France chez les V2 et V3 femmes elles étaient 28 à l’arrivée plus qu’à Laval et je ne vous parle par du niveau car toujours à Caveirac c’est Chantal Baillon qui gagne elle aurait été championne à Laval et Sylvie Fourdrinier qui termine 2ème est 3ème à Laval
C’est une mascarade, ça à l’odeur du vrai, ça à le goût du vrai, mais c’est tout !
Oui j’ai entendu et je vais l’entendre à nouveau, mais c’était bien car de ce fait les vétérans ont pu suivre les courses élites.
Peut être mais pas tout le monde.
Allé je continu.
Un championnat de France c’est une rencontre qui attire des athlètes des quatre coins de l’hexagone. Pour aller de Marseille, de Perpignan, de Nice ou d’Alès à Laval ce n’est pas si simple. Il y a des horaires à respecter.
De ce fait la plus part des athlètes qui sont venus de l’Inter région Sud Est par le TGV du samedi ont été contraint de quitter l’hippodrome bien avant la fin des épreuves pour prendre la correspondance du retour.
C’est ainsi que nos régionaux ont quitté les lieux avant la remise des prix du cross long masculins et avant les deux cross courts.
Ils n’ont, de ce fait, pas pu suivre la remise des prix de l’équipe d’Alès Cévennes Athlétisme pourtant sacrée championne de France !!!
Le sport a besoin d’exemples, de modèles et nos jeunes athlètes ont besoin de ce contact avec l’élite qu’ils n’ont pas eu dimanche, ce fût pour beaucoup une journée inachevée.
Revenons à ceux qui sont restés jusqu’au bout de la compétition, jusqu’à la fin des épreuves. Parmi eux les coureurs du cross court et quelques dirigeants de l’ACA, ils se sont retrouvés dans un merdier sans nom, bloqués au final sur le parking de l’hippodrome.
Résultat, plus de train.
La seule possibilité rentrer avec une voiture de location.
Bravo le stress après un week end chargé.
Le chemin de retour pour eux s’est bien passé, mais nos rescapés sont arrivés à Alès sur le coup de 5 heures du matin, alors que le soleil n’allait pas tarder à se lever synonyme d’une journée à accomplir au boulot.
Après tout mesdames et messieurs les bénévoles vous êtes la pour en chier.