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L'athlé dans tous ses états!
Posté le mardi 16 septembre 2008 par :: 9073 Vues :: 5 Commentaires :: Article Rating :: Les Echos des Courses sur Route, Les Echos du Stade, le Bloc Note de BB  

Il dresse d'abord un bilan chiffré de la Fédé (Nombre de licenciés, finances, etc.). Un bilan honorable.

Ensuite il attaque bille en tête sur le problème que posent les conseillers techniques qui sont sous la tutelle du Ministère et non pas de la Fédé et qui pour "certains cadres d'Etat qui, depuis de nombreuses années, refusent toute évolution et profitent du système en créant des tensions inutiles…" Plus loin il écrit "Nous devons pouvoir amener du sang neuf, des idées nouvelles faute de faire perdurer la sclérose de notre encadrement technique".

Ou lala! Il n'y va pas de main morte le Président!

Oui mais que propose-t-il?

Apparemment les élus sont eux irréprochable, eux ils veulent bouger, mais ils en sont empêchés parce que ils ne veulent  pas "…subir dans le cadre de la tutelle de l'Etat, notamment en ce qui concerne la gestion de la filière de haut niveau…" et ces élus grâce à la Ligue Nationale d'Athlétisme "financée par des partenaires privés, donnera des résultats…dans les années à venir, pour professionnaliser plus encore les athlètes et, surtout, leur encadrement.

Mais c'est formidable!

Oui mais, car il y un mais, cet encadrement professionnalisé ce sera qui, puisque les cadres d'état ne sont pas au top?

Là, je me doute un peu au vu de ce que j'entends depuis 40 ans, et, de ce que j'ai lu au lendemain des JO: cet encadrement ne sera pas les entraîneurs personnels parce que eux aussi ils sont nuls!

Alors que va-t-il se passer?

Ce sera une guerre de cour où chacun poussera ses petits protégés. Le président choisira un tel ou un tel (il y a eu une passe d'arme en 2003 au sujet de l'entraîneur de Chouki…), et ainsi de suite en fonction du poids des uns et des autres, poids financier (sponsor) ou/et poids politique (sans commentaires!).

Bon et maintenant que fait-on?

Eh bien on attend! Et les entraîneurs personnel, qui sont la 5ème roue de la charrette, continueront comme le bousier à pousser leur bouse, en clair à travailler 500 heures par an dans l'ombre, à se dépatouiller du suivi des athlètes pour la plus grande gloire de la Fédé et de l'Etat!

Ah si l'Etat sera reconnaissant…il filera une médaille et la Fédé pareil!

Alors heureux?

En tout cas moi je n'en veux pas de leurs médailles, que l'on me donne les moyens d'assouvir ma passion dans de bonnes conditions. C'est tout!

 

Commentaires
Par Fabreguettes @ mardi 16 septembre 2008 10:24
Non je n'ai pas de commentaire ici, c'est encore le logiciel qui est tombé amoureux de mon nom et de mon adresse mail et les met de partout. René, fait quelque chose!

Par Jo @ lundi 22 septembre 2008 01:04
Après avoir été mis en cause par le Ministre suite à la pale prestation des athlètes aux Jeux de Pékin, le Président de la FFA a tenter de se défausser en un courrier au même Ministre, expliquant que dans l'athlétisme français allait très bien ... Jean Michel Charbonnel, ancien cadre de la DTN et ancien recordman de France de marathon, lui fait cette réponse :


Monsieur le Président,

Comme le dit la chanson « Je vous fais une lettre que vous lirez peut-être, si vous avez le temps …. ».
C’est en effet avec une réelle stupeur que j’ai pris connaissance du courrier que vous avez adressé à Monsieur Bernard LAPORTE, Secrétaire d’Etat aux Sports, à la Jeunesse et à la Vie Associative. Je ne reviendrai pas ici sur le bilan que vous dressez de l’état actuel de l’athlétisme en France. Il est certainement de votre responsabilité de Président de valoriser le travail des nombreux dirigeants bénévoles qui œuvrent sans compter au service de l’athlétisme et pour certains depuis de très nombreuses années. Je ne vous ferai pas l’injure de penser que la proximité des élections fédérales joue un rôle déterminant dans le caractère très flatteur de ce bilan. Qu’il s’agisse de la qualité des résultats de l’élite, de la rapidité de la progression du nombre des licenciés ou de l’efficacité de la lutte anti dopage, athlètes, entraineurs et dirigeants sont incontestablement les mieux placés pour voir s’ils se retrouvent dans un tel bilan.
Ma surprise à la lecture de votre missive est en effet surtout venue de votre extraordinaire capacité à réécrire l’histoire. Il faut en effet que vous ayez la mémoire réellement très courte pour rejeter sur l’Etat nos difficultés pour « exister dans le concert des 210 nations présentes à l’occasion des Championnats du Monde ou des Jeux Olympiques ». Auriez-vous déjà oublié les résultats des Championnats du Monde de Paris en 2003 et d’Helsinki en 2005 ? Les relations entre l’Etat et la Fédération ont-elles à ce point changé pour qu’elles puissent à elles seules expliquer la lente mais continue dégradation des résultats et de l’image de l’athlétisme qui était le sport numéro un aux yeux des français en septembre 2003.
La réalité n’est-elle pas au contraire beaucoup plus simple et triviale ? Profitant du départ à la retraite de Robert Poirier dont la stratégie et l’efficacité de l’action de son équipe avaient été unanimement reconnues lors de l’Assemblée Générale de Vichy en décembre 2004, vous vous êtes acharné à exploiter à votre seul profit les succès et l’image très positive que l’athlétisme avait alors acquis. Dire aujourd’hui que vous n’avez pas pu choisir un DTN en dehors du corps des cadres techniques relève de l’imposture.
Pour disposer d’un pouvoir sans partage sur la Fédération et pour préparer au mieux votre plan de carrière, vous avez tout d’abord refusé, en octobre 2003 et en mars 2005, deux propositions de succession dont les motivations étaient les mêmes : garantir la continuité d’une politique qui avait fait ses preuves et pérenniser l’action de la DTN sortante. En nommant Franck Chevallier, vous avez de fait précipité le départ de la quasi-totalité des plus proches collaborateurs de Robert Poirier, dans des conditions parfois indignes et alors même que vous leur aviez, deux ans plus tôt, exprimé votre souhait de les voir poursuivre leur mission.
Pourquoi une telle obstination, si dommageable aujourd’hui, à déconstruire une DTN qui avait réussi ? Sans doute parce que, mû par un désir mimétique à l’égard des « grandes fédérations » et faisant l’impasse sur des analyses un peu rationnelles des spécificités de notre sport, vous vouliez disposer de l’entière liberté - voire même être conforté par des cadres techniques qui vous seraient redevables de leur promotion - pour faire avancer votre projet de Ligue professionnelle. Sans doute aussi pour être sûr que le nouveau DTN ne vous ferait pas de l’ombre !

Ce faisant, vous avez non seulement « laissé retomber le soufflé des Championnats du Monde de 2003 et 2005 » (L’Equipe du28/08/2007) mais vous avez créé une situation où il sera tout aussi difficile de préparer des lendemains conquérants pour l’Equipe de France que de promouvoir un développement des pratiques athlétiques et une image valorisante de notre sport auprès de l’opinion publique et des médias. Que valent vos propos d’aujourd’hui alors qu’hier vous affirmiez que vous ne feriez pas de troisième mandat et que l’équipe nommée en 2005 devait avoir les Jeux Olympiques de 2012 comme horizon ? La démission de fait de l’actuel DTN est le plus terrible symbole de votre versatilité et de votre incapacité à fédérer autour d’un projet durable et réellement porteur pour notre athlétisme.

Au lieu de chercher à mobiliser la Fédération autour d’une position antiétatique aussi incompréhensible (compte tenu des moyens financiers et humains que l’Etat apporte à la FFA) que destructrice, il vous appartient au contraire, à vous et à vous seul, de tirer toutes les conséquences de l’incontestable dégradation de la situation de l’athlétisme français au cours de votre second mandat.

Jean-Michel CHARBONNEL
DTN adjoint chargé du développement (2002/2005)

Par bernard brun @ lundi 22 septembre 2008 20:24
Bon: volée de bois vert de la part de Jean Michel Charbonnel!
Normal que l'opposition se manifeste et mette le doigt sur ce qui ne va pas. Normal, démocratique, plus que souhaitable, etc.

En ce qui me concerne et ne vaut donc que pour moi (manifestation très marqué de mon égocentrisme!), je constate que depuis 1983 les "relations" entre ce que l'on appelle la "fédé" et l'entraîneur que je suis, ont toujours été très réduite...
En novembre 1989 j'avais rencontré Georges Gacon qui était à l'époque le "patron" du demi-fond français, au cours d'un stage à Aix les Bains où Thierry Pantel m'avait "imposé" (parce que je n'était pas invité, ni souhaité, et c'est Thierry qui avait pris en charge mon déplacement),et, à ma remarque sur le fait que je pensais que le rôle de Georges Gacon était surtout un rôle de coordination, il me répondit "non j'ai une mission technique", le sujet était clot...mais l'entraînement de Thierry et ce qui va avec c'était bien pour ma pomme:
en 1991 quand thierry a eu une mononucléose: demerdez vous!
en 1992 quand l'équipe de France de cross est classée 2ème au Championnat du Monde de cross à Boston(Thierry 9ème et 1er français), c'était (bien sur!) grace au travail remarquable de la "fédé"! J'étais à Boston pris en charge par Thiérry et n'ai pu assisté à la soirée officielle que grace à la complicité des Arpin, Thiébaut, Prianon, Sergent, Murcia,etc.
En 1992 au JO de Barcelone Thiérry a abandonné sur 10000m (reste de sa mononucléose) personne n'est venu le voir...Au retour, lui et Marie Pierre Duros ont eu droit à un article de l'Equipe titré "le retour des zéros"! Mais le plus fort ce fut le DTN de l'époque Sege Bord qui tira à boulets rouges sur ces athlètes: il hurlait avec les loups! Comme d'habitude il fallait bien trouver des responsables!
Les choses se sont améliorées depuis.
J'ai enregistré avec Patricia Djaté un énorme progrès de communication.
Au mois de janvier dernier j'ai été invité à participer à un stage avec Pierrot.
J'ai toujours conservé avec Jean François Pontier de très bonnes relations depuis 1983 ( il a fait son service militaire avec Thierry et l'a entraîné à ce moment là). J'ai des relations coutoises avec Patrice Binelli.
Mais je n'ai pas ma place dans le système, c'est comme çà que je le ressents...
Les derniers écrits du Président Amsalem, me rappelle quelquepart les propos de Sege Bord.
Ma question est: qui va prendre en charge le demi-fond français?
Qui a la stature pour çà?
Celui qui a les meilleurs résultats? L'entraîneur de Baala et Tarhi? L'entraîneur de Bennabad?
OUI QUI?
OUI QUI saura faire le relais entre tous ces entraîneurs "personnels"?¨
Parce que le super entraîneur à Paris il fera comment le mardi soir (par exemple) pour être à Alès, Marseille, Aix, Limoges, Brest, Nantes....
Comment fera-t-il pour s'occuper du coureur dans sa formation, sa santé, et tout le Bazard?
OUI QUI?
N'est ce pas plutôt une question de politique sportive?
Aux urnes...ceux qui le peuvent...pas les entraîneurs bien sur, eux...

Par SAÏSSE Johnny @ mardi 30 septembre 2008 23:21
Un point de vue de "l'extérieur".
Le débat installé sur le site est fort intéressant et les inquiétudes du développement du sport de haut niveau rejoignent celles de l'ensemble des disciplines sportives en France. Les résultats globaux des JO sont là pour nous le rappeler. En qualité de basketteur, je sais de quoi je parle, nos équipes nationales, filles et garçons, n'ayant même pas réussi à se qualifier !
Cependant, se pose-t-on la bonne question du pourquoi ? N'occulte-t-on pas la dimension de la pratique sportive " de masse " et son corollaire " l'éducatif " ?
Je me souviens des épreuves d'atlhé dès l'école primaire : le 60 m avec pour starting-block les pieds des copains, les cross dans les collines couronnés par le "challenge du nombre", le grimpé à la corde au-dessus dun tas de sable, les sauts en longueur et hauteur avec une piste d'élan accidentée... Tout le monde participait d'abord avec l'instit, ensuite avec le moniteur de sport de la mairie.
Et puis est arrivée la course effrénée au résultat plus qu'à la notion d'équilibre et de bien être de l'individu. La société a produit des consommateurs plus que des citoyens en quiétude. Les fédérations, toutes, ont plongé dans la dimension mercantile d'une activité humaine reliée essentiellement aux enjeux de la réussite professionnelle. Adieu le plaisir, adieu la joie de l'implication dans la construction de sa propre personnalité.
S'en est suivi la récession des moyens affectés au sport, à l'école, au collège, au lycée, à l'université. Tout a été consacré à la vitrine et au professionnalisme comme si l'attente d'un être exceptionnel sortant d'un chapeau magique pouvait se substituer à l'éducation sportive du plus grand nombre !
Quant à tous ces merveilleux bénévoles qui agissent encore et malgré tout, je ne leur apprendrai rien en affirmant que les associations sont plus sur le terrain de la mendicité que sur celui du partenariat.
Alors, Monsieur Bernard Laporte, que compte-il faire pour rendre à notre sport français les couleurs d'un bonheur à retrouver auprès de nos enfants, de nos jeunes ? La réponse ne saurait être dans la seule opinion des compétences de tel ou tel dirigeant ou entraîneur.

Johnny Saïsse - Educateur sportif

Par BENAZET @ lundi 15 décembre 2008 08:58
Belle réflexion ....et en seulement deux mots, je confirme ton récit plein de vérité !.......mais il sera bien difficile de nous faire entendre au plus haut niveau alors que tout en bas de l'échelle, chez nous les petits, la cohésion fout le camp......on se souvient de toi lorsqu'on a besoin de toi, ce n'est plus du bénévolat, ça devient du masochisme.....ce sont 50 années dans le circuit qui me font réagir ainsi....mais tant que tu as de la laine sur le dos, tu ne risque pas le pire....!

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