Bonsoir,
La semaine dernière, en fouinant sur le site de la FFA, j'ai cliqué sur « athlé jeunes » dans la colonne bleue, puis sur « planète athlé jeunes » dans la colonne orange et enfin j'ai ouvert le « planète athlé jeunes n°5 ». A la page 2 j'ai trouvé un texte signé Gérard Cambreling disant ce que j'ai copié en page jointe: les cross sont interdits pour les E.A.
N'ayant pas envie de mettre les pieds dans le plat, j'ai attendu que les départementaux de cross, qui comportaient donc des épreuves interdites au sens de la FFA soient passés, pour en parler.
Quelle est la portée de cette interdiction? Et si c'est vraiment interdit, quelle sont les conséquences à attendre pour les contrevenants? Un club qui est connu surtout pour sa réputation en cross n'a-t-il pas intérêt à se méfier et à la respecter ?
D'après la suite du texte, cette interdiction serait la conséquence des différentes études physiologiques relatives aux enfants. Auquel cas, les parents qui sont heureux de faire courir leurs bambins, les organisateurs qui apprécient d'augmenter les effectifs, et les clubs qui font les inscriptions seraient inconsciemment responsables de nuire à la santé des enfants.
Dans le cas des épreuves départementales, les CD n'ont-ils pas été contactés et sensibilisés au problème ?
J'ai souvenir d'une conversation avec Yves au cours de laquelle je lui faisait remarquer que les licences des E.A. n'étant pas des licences de compétitions, les certificats médicaux n'étaient pas tenu de préciser l'aptitude à la pratique en compétition. Il m'avait répondu justement en prenant l'exemple des cross qui font faire des compétitions aux E.A. mauvais exemple donc dans la logique de la FFA.
N'ayant aucune compétence médicale et n'ayant jamais rien lu sur le sujet je n'ai aucune opinion valable sur le problème. Peut-être que cela pourrait être l'objet de discussions lors des futures réunions de bureaux ou comités directeurs.
René FABREGUETTES
Planète Athlé Jeunes
Numéro 5 – Décembre 2008
Editorial
Exigences fédérales pour les écoles d’athlétisme
Il y a maintenant une trentaine d’années que la FFA a ouvert des structures pour les plus jeunes licenciés.
A cette époque là les objectifs de cette activité étaient simples, au pire, considéré comme « des garderies » par de nombreux responsables, elles avaient comme fond de commerce, l’apprentissage minimum de quelques techniques athlétiques simplifiées. Les enfants étaient physiquement en forme et mentalement « actifs ».
L’activité athlétique proposée avait un enjeu très limité : la réussite dans quelques épreuves traditionnelles de jeunes. Si beaucoup d’enfants nous quittaient très rapidement faute d’une activité adaptée et motivante, cela n’avait qu’un impact mesuré sur leur avenir.
Pour encadrer ce type d’activité avec ses objectifs peu ambitieux, nul besoin de formation importante pour les animateurs. Combien de fois de bons présidents de clubs m’ont dit « pour faire de la garderie à quoi sert la formation des animateurs ? ». Ceci était juste ….jusqu’à un certain point.
Aujourd’hui les choses ont complètement changé, les enfants qui nous arrivent sont majoritairement en détresse physique et en difficulté face à l’activité physique .Notre mission n’est plus de « leur faire prendre l’air » mais bien de les remettre sur une trajectoire de santé correcte, d’intégration dans des groupes d’enfants et de développement correct des qualités motrices, socle d’une vie physique réussie.
Notre fédération s’est positionnée sur de tels objectifs, la vision que nous avons des compétences nécessaires à l’encadrement est diamétralement opposée à celle qui était de mise dans les années 80.
Nos cadres d’écoles d’athlétisme doivent être des animateurs formés, pleinement responsables du projet éducatif que toute action pédagogique impose.
Quand la situation actuelle impose moralement à une fédération délégataire de participer aux enjeux de santé publique et de paix sociale, les dirigeants et techniciens de cette fédération ne peuvent que relever le défi et réfléchir à la mise en place de formation et de concepts adaptés aux réalités des enfants d’aujourd’hui.
C’est tout le challenge de notre fédération, mettre en place une activité athlétique ambitieuse pour les enfants, encadrée par des gens formés, motivés et enthousiastes.
Le Directeur Technique National
Franck CHEVALLIER
CROSS et COURSES HORS STADE
La saison de cross vient de débuter avec son lot de choses difficiles à supporter que l’on ne devrait pas voir de la part d’organisateurs qui mettent au programme des épreuves réservées aux éveil athlé mais aussi de clubs qui inscrivent de très jeunes enfants à ce type de rencontre.
La FFA a clairement défini sa position sur ce sujet.
Les cross classiques en ligne avec classements individuels sont interdits pour la catégorie Eveil Athlé.
Par contre des animations, par équipes, sans classement individuel, sont fortement conseillées.
Il y a 20 ans, lorsque nous constations que des enfants de 8 ans participaient à des cross, nous n’imaginions pas que l’on pourrait aller un jour encore plus loin dans la bêtise.
Nous aurions aimé ne pas avoir à citer les dérives que nous avons constatées, nous avons ainsi noté :
‐ un certain nombre de cross ayant vu la participation d’enfants de 2 ans
‐ des cross dédiés aux enfants de moins de 5 ans (15 enfants au départ)
‐ des courses hors stade qui mettent au programme des épreuves pour les EA (dans ces courses on voit souvent à l’arrivée de très jeunes enfants : 2, 3, 4 ans).
Tout cela est interdit et pourtant cela se fait.
Si nous alertons sur ce genre de pratique, c’est parce qu’elles se généralisent, sur les mois d’octobre et novembre, une bonne vingtaine de manifestations entraient dans ce cadre.
Dans les discussions que nous avons pu avoir avec des organisateurs de telles épreuves, leur souci n° 1 est le nombre, ‘’si on supprime le cross EA on aura 30% de participants en moins à notre cross’’. Leur préoccupation n ‘est donc pas la santé des enfants mais la quantité.
De plus, bien souvent, le temps de course avoisine les 2 ‘, voire moins, ce qui est en parfaite contradiction avec toutes les études physiologiques relatives aux enfants.
Heureusement, un certain nombre d’éducateurs ont réfléchi à la façon de faire participer les jeunes de la catégorie Eveil Athlé à des épreuves d’endurance. Nous vous présentons ci après 2 rencontres mises en place cette année. Par ailleurs, nous savons qu’un certain nombre d’entre vous ont déjà réfléchi sur le sujet et nous vous encourageons à nous envoyer une présentation de vos différentes expériences. Faîtes nous part de vos réflexions de façon à ce que le plus grand nombre puisse en profiter.
Gérard CAMBRELING
LES ACTIVITES ATHLE EN CLUBS / LES LICENCES ATHLE
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Ecole d'Athlétisme 1 (ou Kangourou)
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Ecole d'Athlétisme 2 (ou Ecureuil)
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Jeux de motricité, coordination
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Découverte des différentes disciplines
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Approche ludique multidisciplinaire
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Licence Athlé Compétition
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Apprentissage des techniques d'Athlé
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Découverte des disciplines
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Approche multidisciplinaires et collective des compétitions, développement des qualités physiques utiles aux préados
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Entraînement, début de spécialisation
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Compétitions individuelles et collectives
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Entraînement, spécialisation
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Compétitions individuelles et collectives
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Entraînement pour préparer des courses sur route en championnats
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Juniors, Espoirs à Vétérans
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Licence Athlé Santé Loisir
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Activités encadrées par un Coach Athlé Santé, adaptées à un public qui recherche une pratique tournée vers le bien-être, la détente, la lutte contre la sédentarité et ses effets (marche nordique, running entretien, remise en forme, condition physique)
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Activités (footing, étirements, conditions physique, fractionnés) visant à faire débuter ou reprendre la course à pieds à des personnes à la recherche de la convivialité et de l'émulation d'un groupe et de conseils d'un coach, ou à faire progresser des coureurs préparant des courses (hors championnats)
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Toutes catégories à partir de cadet
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Dirigeants,
Entraîneurs,
Officiels
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Elle permet d'exercer des responsabilités officielles au sein d'un club, et/ou de postuler à un poste de responsabilité départemental, régional ou national. La production d'un certificat médical n'est pas exigée. Le licencié encadrement ne peut en aucun cas, pratiquer l'Athlétisme (entraînements, compétitions)
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