La 14^ème Montée de l'Ermitage, véritable succès populaire.

Des beaux vainqueurs, des coureurs déguisés, des spectateurs et un soleil radieux, cette montée 2006 restera dans les mémoires.

La Fête à Alès…

Encore et toujours la fête, en alliance avec une pratique sportive la course à pied, c'est ce que propose chaque année l'association Courir en Cévennes qui a fait de la montée de l'Ermitage une épreuve incontournable sur le calendrier pédestre pour ceux qui aiment avant tout la convivialité.

C'est en ce premier dimanche du mois d'avril que se déroulait cette course étonnante, ici pas question de faire beaucoup de kilomètres, 3650m seulement suffiront à certains pour se dégourdir les jambes, 3650m suffiront à d'autres pour se sortir les « tripes » pour franchir le plus rapidement possible l'espace qui sépare la place de la Mairie, au Belvédère de Notre Dame des Mines, qui offre un point de vue remarquable sur la ville et les Cévennes environnantes.

236 coureurs se sont élancés toutes les 30 secondes à partir de 9 heures précise, pour affronter un tracé dont la principale difficulté, se résume dans l'ascension sur la fin du parcours de « la promenade de l'Ermitage », un lieu de ballade pour les alésiens, mais aujourd'hui un lieu de souffrance pour ceux qui ont pris l'option de monter le plus vite possible.

A ce petit jeu là, ce sont deux héraultais chez les hommes qui ont marqué de leurs empreintes la course, Cyrille COMINGES et Gilles MANSE, deux coureurs du Montpellier athlétisme et Marion BARLAGUET chez les féminines la jeune espoir d'Alès Cévennes Athlétisme.

En ce 2 avril 2006, les records ne sont pas tombés. Aujourd'hui Cyrille le vainqueur a bouclé l’épreuve en 12'27'', le temps de référence restera pour une année de plus en possession de Cédric DEHOUCK, l'international d’Alès Cévennes Athlétisme qui était arrivé en 1998 au pied de la Madone en 11'57'', respect.

Le record féminin n'a pas vacillé non plus, si Marion coupe le fil de la ligne d'arrivée dans l'excellent temps de 16'43'', elle demeure loin du chrono de référence féminin signé en 1995 déjà. Cette année là, la toute jeune Stella METAYS, une internationale junior de l'ACA avait mis légèrement plus d'un quart d'heure pour arrivée au final, 15'04'' très exactement.

Au côté des costaud, de ceux qui avaient décidé, coûte que coûte, de se tester sur la pente, il y avait aussi les « rigolards » ceux qui n'avaient pas l'intention de se faire mal, ceux qui avait choisi l'option humoristique en se transformant pour la circonstance. C'est ainsi qu'il nous a été donné d'apercevoir, un clown, des Stroumpfs avec leur pire ennemi le sorcier Gargamel et son inséparable chat Azraël, il y a eu aussi le passage de bécassine, d'une brésilienne, de plusieurs diables dont notre célèbre El diablo de l'ACA poursuivi par une sorcière, une cavalière s'en est allée aussi avec sa monture, il suffisait de toucher la tête du cheval pour l'entendre hennir de plaisir,  le plus surprenant sur la ligne de départ fût un canoë biplace, une façon de faire la promotion de ce sport.

Si les coureurs viennent déguisés, c'est que les organisateurs les en ont priés depuis qu'une certaine année la date de l'épreuve a coïncidé avec la sortie du corso annuel Carnav'Alès. Depuis cette date, les organisateurs eux même se travestissent, Gilbert sur la ligne de départ était habillé en Toréador, tandis que son épouse Marie Hélène en haut était en Sévillane vêtue. De mon côté j'avais opté pour une tenue de vieux fou du village, avec le maquillage, beaucoup ont eu des difficultés à me reconnaître, et ils se sont retournés en attendant ma voix, le célèbre Dédé était également en Papé micro à la main sur la ligne d'arrivée accompagné de sa Mamé Christelle qui officiait à l'informatique, Christine aux inscriptions avait quant à elle opté pour une tenue légère, elle s'était vêtue en ours polaire. 

Et comme il y a une ambiance festive, les enfants qui accompagnent les parents sont eux aussi déguisés.

Un ravitaillement promotionnel.

Depuis maintenant 3 ans, hormis le copieux ravitaillement d'arrivée, les coureurs qui le souhaitent peuvent se laisser aller à une dégustation de vin, et ils ne s'en sont pas laisser priver. Au programme cette année la cave de Bourdic, avec Merlot, Cabernet, Syrah, la Cuvée Prestige, le tout accompagné des Pélardons à Dédé et de Roquefort.

Nous avons des producteurs qui font de bons produits, il faut les faire apprécier, et visiblement les coureurs savourent cette originalité.

Un final en chanson.

Une fois la course finie, tout ce petit monde festif s'est regroupé dans la salle polyvalente pour la proclamation des résultats, avec récompenses pour les meilleurs, récompenses pour les coureurs déguisés, tirage au sort, tirage au sort pour les bénévoles.

Enfin était venu le moment de se retrouver autour d'une table, après un apéritif ou Lambert nous avait préparé son célèbre Punch qui a fait une nouvelle fois sensation.

250 repas servis, avec bien sûr un spectacle à la clef, proposé par certains coureurs.

Cette année nouveauté, c'est le chant qui a été à l'honneur, avec en ouverture le Macadam Club Nîmois, avec Attention Mesdames et Messieurs de Fugain, suivi de copains qui avaient pour la circonstance écrit leur propres paroles sur des airs connus.

Nous avons eu le plaisir également de voir une interprétation originale du Lac des Cygnes de Tchaïkovski, avec notre « Bijou » national entraîneur au SCAC, qui avait pour la circonstance revêtu un tutu qui lui allait à ravir.

Enfin trois professionnelles du spectacle nous ont enchanté, sur des airs de Chimene Badi, Piaf, et en final New York, New York.

Tout cela, rappelons le, pour la modique somme de 7 euros demandée à l'inscription de l'épreuve, qui dit mieux.

Merci à vous tous

René REBOUL

Nos partenaires

 

Ils ont dit :

DEPART Gilbert, Claudia, René                    ARRIVEE Dédé, Marie Hélène, Christelle